7 photographies installées dans les 7 pommiers du jardin de la Maison Laurentine.
Dissimulées par le feuillage, enfouies dans les pommiers du jardin de la Maison Laurentine, les photographies sont imperceptibles au premier regard. Pour les voir, suspendues entre les fourches, il faut aller au contact de l’arbre, braver ses rameaux, se frotter à ses feuilles, à son écorce et alors découvrir pleinement l’image, qui ouvre une fenêtre sur une forêt d’ailleurs, dite vierge, aux antipodes du jardin – lequel compte exactement sept pommiers : promesses de retour à un Eden, ou autant de risques d’en être exclu ?
En ce jardin ci la connaissance reste modeste : simplement, se glisser dans un arbre, même domestiqué, même pommier de verger, c’est en comprendre la part irréductible de nature et d’altérité. C’est engager son corps dans ce qui devient un prolongement de la forêt originelle. Et ainsi réveiller une mémoire oubliée ?
Tirages sur bâche, 105 x 105 cm, photographies de la forêt primaire en Côte d’ivoire.
Installation présentée dans le cadre de la manifestation « D’abord les forêts… opus 1 » organisée par la Maison Laurentine, centre d’art discret à Aubepierre-sur-Aube (Haute-Marne), du 4 juillet au 3 octobre 2010.
En suivant ce lien écoutez quelques mots de Pierre Bongiovanni sur RFI à propos de « D’abord les forêts…opus1 » et « Filigrane ». (interview, 2 mn)
NANCY, Parc de la Pépinière, juin 2013, dans le cadre d’Embranchements. Avec une corde, ceignez le tronc d’un cèdre. Au Japon, une telle corde marque la frontière du sacré. Nommée […]
Graines de pin maritime – Pinus pinaster – récoltées dans le verger à graines de Mimizan, Landes. En écho au reportage de France-Culture au verger de Saint-Augustin, en Charente-Maritime, […]
Ces mortiers gardent la trace des aliments qui ont constitué le repas du jour, et cet usage essentiel et quotidien est la danse de l’arbre devenu mortier – le pillon battant sa mesure.