Image issue d’une expédition au fond du jardin, dans la neige de ce mois de février 2013, sous l’arbre que je persiste à appeler « l’acacia » alors qu’il s’agit, comme on s’en doute sous nos climats, d’un Robinia pseudoacacia, ou robinier faux-acacia. Arbre ainsi nommé pour sa ressemblance avec des représentants de la très vaste famille des acacias, dont une grande majorité préfère les sols arides et les climats chauds d’Australie ou d’Afrique aux humides et neigeux bosquets vosgiens.
Cette ressemblance tient en partie à la gousse qui contient les graines, commune aux deux genres Robinia et Acacia, ainsi qu’à la présence d’épines sur les rameaux, acacia justement provenant du mot grec akis qui signifie pointe ou épine.
Mais il s’agit bien ici d’un robinier. Un arbre originaire de la région des Appalaches en Amérique du Nord, et introduit en France par un certain Mr Robin (1550, 1629), botaniste du roi Henri IV, auquel Linné rendit hommage dans sa nomenclature en liant le patronyme à l’arbre.
NANCY, Parc de la Pépinière, juin 2013, dans le cadre d’Embranchements. Avec une corde, ceignez le tronc d’un cèdre. Au Japon, une telle corde marque la frontière du sacré. Nommée […]